À la question entendue ce week-end, pourquoi « l’oasis » ? cette maison de gardien d’estive à Stockholm est revenue. Elle me rappelle des contes anciens (« Anne ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »), et me ramène ainsi aux origines des lieux… Un.e oasis était un carrefour culturel, un endroit de passage dans lequel se croisaient la diversité et la richesse humaine. Sur les routes de la Soie en Orient. Sur un plan plus fonctionnel, on y trouvait les ressources matérielles vitales (eau, nourriture, abri) pour venir puiser des forces et reprendre la route. C’est cette idée qui a été le socle de ce premier Oasis dont j’ouvre la porte. Oui. Ces lieux ne seront pas des tiers lieux publics, ni des bnb, non ce sont nos lieux dont nous choisissons d’ouvrir les portes en conscience et avec la responsabilité qui va avec. En étant gardien.ne d’un lieu, c’est son histoire, son origine, son âme, dont nous devenons garant. Et j’ai à cœur à travers ce projet, de remettre à l’honneur la puissance portée par nos lieux, et ainsi d’inciter et d’inviter à multiplier les créations d’Oasis à travers les routes. La place à jouer pour ces lieux dans le monde futur est considérable : ces oasis peuvent devenir de véritables plaques tournantes de #transmission de nouveaux modes de vie en émergence. Car le futur ne s’écrira pas reclus dans des bulles fermées, mais au contraire en tissant des passerelles entre ces mondes.
Se retrouver sur ces sujets : les rencontres de l’Oasis ont lieu les 25/26 juin et 23/24 juillet.
Toutes les infos sont ici :
Rencontre de juin : https://www.anne-uriot.fr/produit/lart-detre-un-e-gardien-ne-de-lieu/
Rencontre de juillet : https://www.anne-uriot.fr/produit/lart-detre-un-e-gardien-ne-de-lieu-23-et-24-juillet-2023/