Deux ans après l’avoir dit haut et fort avec Krystal Turcan il est temps de mettre en actes. D’oser atteindre la rive et de m’y installer définitivement.
Car j’ai enfin lâché l’écœurement procuré par ces années de déballage personnel au service de l’aimantation quantique, de l’ignorance déguisée derrière la puissance. Ne pas se méprendre, je parle de la mienne.
Exister sur la toile demande une mise à nue émotionnelle qui me heurte de plus en plus. Ça ne marche plus. Je n’y crois plus. Je ne veux plus chercher aux tréfonds de mes tripes pour que clients et projets viennent à moi.
Dire fuck.
Flirter avec le danger.
Trouver une autre voie pour exister.
Je suis en pleine immersion pour le plongeon dans ma rencontre créative avec Céline Boura « S’autoriser à tout lâcher ».
Depuis quelques semaines, une voix dans ma tête me parle de faire la p… sur les réseaux. C’est comme ça que je me vois de plus en plus souvent. Et j’ai de plus en plus de mal à refermer la boîte de Pandore.
Que me reste-t-il finalement ? Le bilan de février et mars m’a ramené sur les rivages de mes fondamentaux : créer sans relâche. Sur support digital, sur papier. Écrire. Dessiner. Peindre. Imaginer.
Pour des lieux, pour des amateurs d’art, pour guérir par l’image, pour nourrir l’esprit et le cœur par les mots.
Je suis arrivée de l’autre côté du rivage. Sur ce continent. Là où l’art édicte ses règles, où toute création ouvre l’esprit et guérit le cœur, où le mot éveil signifie se lever le matin. Où clairvoyance et médiumnité se vivent mais ne s’affichent plus. Où toi et moi sommes dans un même bateau.
Je viens de faire peau neuve en digital. Tout est là et je ne peux ni ne veux plus « faire ». À l’image du jardin, comme je vais le partager pour le café tips « L’art au jardin » de La Maison Universelle, une fois le terrain prêt et fertile, les plants en terre, la seule chose est d’attendre…que ça pousse 🌱.
#toutlacher #sautoriser #art #lieu
Photo Julien Mignot