Le CAT qui a taillé les arbres de mon jardin devait aussi « passer un coup de bêche » en vue de mon potager. « ben oui mais y a trop de racines ! ».
Ça fait donc une semaine que j’ai commencé.
Avant de mettre en terre les semis réalisés avec mes graines et celles de @kokopellisemences. J’ai le sentiment physique de mettre enfin en œuvre ce que j’avais découvert en 2011, puis démarré de 2017 à 2020 : vivre avec la terre, à travers les récits de Pierre Rabhi, celui de Lydia et Claude Bourguignon, Perrine et Charles-Herve Gruyer. Entre autres. Tenter de vivre de et avec la terre, dont nous venons et vers laquelle nous retournerons un jour.
Le fameux monde d’après pour moi c’est aussi essayer de montrer à mes enfants qu’on peut reprendre les bases, celles de nos aïeux, et revenir à la simplicité des gestes qui nous nourrissent.
Tout en passant mes journées en rdv zoom, à aider aux recherches de lieu, à partager des conseils dans les cafés de La Maison Universelle, ou encore à dessiner au sol.
Je ressens en ce moment très fortement la présence de mon grand père, et surtout celle du premier propriétaire et fondateur de mon lieu qui, me disait ma voisine, « avait travaillé dur ». Nous étions alors en 1957. 12 ans après la fin de la guerre.
Ce soir je suis fourbue, mais pas fatiguée, car je redonne les heures de beauté à mon lieu, et à travers lui je me nourris. Et je sens vraiment que Monsieur P. en est lui aussi très heureux (je vous salue et vous félicite pour l’ingéniosité du sous-sol).
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