10 ans.
On aura mis dix années pour se trouver.
Ou plutôt j’aurais mis 10 ans à lâcher. Lâcher mes tableaux excels cérébraux, ceux qui décomptent ce qui est bien fait de ce qui est mal fait. Ceux qui sans le savoir me posent indirectement dans la position du juge et partie. Celle de la psychose assurée en quelque sorte… 10 ans pour poser toute forme d’attente à son égard.
Juste le prendre comme il est.
L’hiver dans mon nouveau lieu en reconstruction (P5) y est pour beaucoup.
Et je n’ai pas d’explication scientifique mais je pense que les sessions d’effondrement lié au désespoir et à la peine, les torrents versés en synergie avec ceux de mon lieu et ses fuites d’eau, ont décapé mon Adn, grillant aussi quelques neurones et autres éléments toxiques au passage…
Toutefois chers amis lecteurs, je ne suis qu’au début du chemin, car mes tableaux de décompte du bien et du mal sont toujours là mais dans d’autres domaines. Je me vois parfois formuler dans ma tête mes propres injonctions déçues. Bon la bonne nouvelle c’est que maintenant « je me vois ». Et je me fais même rire toute seule !
J’ai bon espoir qu’un jour plus rien ne se formule en silence et que simplement je vive la situation sans l’analyser. Pour autant décrypter et analyser sont des forces dans mon métier dédié aux lieux, au service de mes perceptions, il va donc falloir continuer de jouer l’équilibriste encore quelques temps.
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