Plusieurs mois déjà que je suis questionnée par cette idée : à quel prix exerce-t-on aujourd’hui ce que Simon Sinek a fait émerger comme étant notre mission de vie, ce qui nous appelle au plus profond et qui fait que chaque jour on sait pourquoi on se lève : le « why ».
Certains pourraient aussi nommer ça le sens du devoir qu’ils se sentent d’accomplir. Qu’importe. On parle de la même chose.
Cet appel, qui nous connecte à quelque chose de plus grand et qui nous demande en retour de mettre en œuvre cette mission, doit-il passer au dessus des fondamentaux nécessaires à l’individu ? Partager, remercier, respecter, …
Car tel est parfois le prix du why. Bâcler les petits gestes pour prioriser la grande mission. Oublier le savoir-vivre de base quand la transmission au monde passe avant. Négliger, humilier, exploiter. En douceur et avec le sourire, car seule compte la mission d’ouvrir les consciences.
Ce sont des sujets vastes et qui ont beaucoup parsemé les échanges que j’ai eues avec Florence Fouéré et Valérie Demont (-Steck) et qui sont aussi le socle des transmissions que je propose dans les différents formats proposés par Le Café La Maison Universelle.
Ce post pourrait d’ailleurs laisser croire que je me pose ainsi en exemple, quasi prête à éditer un guide de bonne conduite. Pas du tout. J’ai joué mon rôle sur cette scène, oubliant moi aussi parfois le savoir-vivre du cœur.
En revanche, pour être honnête, j’ai tellement peur qu’on me reproche un jour ce qui m’a tellement choqué, que depuis, petit à petit je fais bouger ma pratique. En tout cas j’essaie.
Alors juste pour aujourd’hui j’avais envie de déposer ce qui est important à mes yeux. Je crois qu’il nous faut aller trouver là où le curseur du cœur résonne juste. Car oui, soyons toujours en phase avec nos valeurs de cœur. Réajustons si besoin, excusons nous quand c’est nécessaire car on est passé à côté.
Pour vivre et partir un jour sans regrets.
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Photo Julien Mignot