On pourrait croire que la période est idéale pour se poser et réfléchir. Cette « période » qui, ayant dépassé le délai d’une année, me semble ne plus mériter son nom. Car je crois avoir, comme beaucoup, depuis longtemps dépassé le stade de l’impulsion. Du coup de projecteur porté par les grandes vacances du printemps confiné en mars 2020. L’énergie de la prise de conscience est derrière moi. Celle d’un passage, d’une transition imposée par l’arrêt du monde, qu’il nous reste à accepter et à vivre le mieux possible. Et en parallèle celle aussi d’être dans un lieu temporaire. Or il se trouve chers ami.es, lecteurs, passagers de tous bords, que l’arrêt de mars 2020, son attente induite, les allers-retours de l’automne, entre ouvertures et fermetures, laissent doucement la place à une petite brèche dans son sillon. Contre toute attente, au cœur de ce retour des crispations sanitaires, l’univers me fait l’honneur de déposer sur mon chemin mon nouvel havre de vie. Un peu à la même date qui pourrait légitimement être celle d’un retour des sorties libres et des mains chaleureusement posées sur les épaules de l’autre, c’est début juin que j’irai rassembler là bas mes morceaux de vie éparpillés ici et là depuis aout dernier.
Mon « intérieur » se serait-il suffisamment rassemblé au fil de tous ces mois, pour être prêt à s’établir dans un extérieur qui lui ressemble ? Le lieu qui nous abritera se trouve lui aussi à côté d’une église, et son ADN me promet des passages hautement rock’n roll ! Mais c’est là que ça va se passer. Coup de cœur pour cette vieille dame construite en 1935, coup de foudre pour son grand jardin et le vieux cerisier au centre. C’est là bas que s’ouvre une nouvelle tranche de vie. C’est de là bas que je continuerai tous mes rdv live : les cafés libérés sur instagram, ainsi que tous les rdv de la Maison Universelle, Cafés débats, Exploration Lab et cafés Co Lab.
C’est là bas que je trouverai peut-être la réponse à la question : quelle est ma place ? Comment concilier un besoin de solitude sauvage, et l’évidence des échanges live à bâtons rompus que j’adore. Être présente sur les réseaux sociaux pour faire connaitre la Maison Universelle, tout en me sentant encore plus vivante quand je coupe les réseaux et que je laisse couler l’injonction à communiquer pour être. Trouver une place entre le mystère de mes outils invisibles et la société dans son besoin de se montrer, d’être en (re)présentation pour exister. Placer le curseur au bon endroit : ne pas incarner le personnage de la diva quantique, celle inaccessible et mystérieuse, dont l’assise pourrait ressembler aux étendues de sable dans le désert. Tout en assumant la beauté et la magie de la spiritualité qui façonne ma vie, en lui donnant sa texture et son sens quand la société me semble perdre le sien.
Alors si quand vous lisez ces mots l’envie est là, si l’appel vous semble juste, je serai sincèrement heureuse de vous rencontrer pour en parler avec vous, et simplement de vous connaitre mieux. Autour de tous ces rdv que j’ai lancés depuis cet automne, et que je vous propose ici, de tout cœur 🙂
- le café débat. Celui du 8 avril, « Ego et éthique, doit-on choisir qui est au service de l’autre », pour venir questionner l’éthique de nos métiers d’accompagnants, tous univers confondus, au regard des injonctions de notre ego : https://www.weezevent.com/ego-et-ethique-doit-on-choisir-qui-est-au-service-de-qui
- le café Co Lab : groupe de travail pendant 3 mois, pour (re)construire son métier entre spiritualité et société. https://www.anne-uriot.fr/cafe-maison-universelle
- les cafés libérés sur Instagram : prochain café mardi 6 avril avec Makeba Chamry, CEO du Bureau des Rituels, spécialisée dans l’intégration des rituels en entreprise, au cœur du sujet qui m’anime.
A tout bientôt 🙂