J’ai découvert la méditation dans la forêt et vécu une extase végétale. Loin de moi la vocation de vous parler des vertus de la méditation, la presse papier et digitale s’en charge assez souvent et plutôt bien. Car quand on lui ajoute la dimension connexion à la nature, la méditation prend une toute autre dimension. Être assis au contact de la Terre, sentir la brise sur chaque parcelle de mon corps, me laisser parcourir par les habitants de la forêt, insectes en tous genre, capter les rayons du soleil à travers les feuilles du pommier qui m’abrite, sont autant d’instants uniques et qui renforcent ma gratitude d’être simplement vivante.
La clé de notre équilibre
Je l’ai écrit depuis longtemps, pour moi être en contact et en connexion régulière avec la nature est la clé d’un équilibre quotidien durable. J’ai traversé un mois de mai douloureux, qui n’a pas du tout vibré comme « en mai fais ce qu’il te plait ». Mon couple a été l’incubateur d’une grande transformation intérieure, en douleur, et m’a permis ainsi de me défaire de ma peur viscérale de l’abandon. Chaque jour j’ai trouvé un réconfort inouï en passant vingt minutes de solitude dans la forêt, de connexion au contact d’un arbre que j’ai découvert.
Pourquoi ça marche ?
- Il y a évidemment les émissions d’ions négatifs à la surface de la terre, qui viennent équilibrer notre polarité physiologique. Qui n’a pas ressenti la détente après avoir « pris l’air » ? Il y a aussi, et surtout, ce retour intime à notre instinct profond, notre dimension animale, qui sommeille en nous et s’active dès qu’on lui offre de l’attention.
- Pour moi il y a clairement une dimension de transformation qui opère à chaque fois. Un avant et un après à chacun de mes passages matinaux. J’arrive porteuse d’une énergie, d’un état, d’une humeur, et je ressors toujours plus claire, apaisée. Nourrie.
- Car la Terre a pour vocation de créer le processus du vivant, de son début à la fin. La Terre nourrit le monde vivant et accueille les morts. La nature est l’espace des transformations et des mutations.
Le végétal à l’intérieur des Lieux
- Et ce n’est pas le hasard si la puissance du végétal s’invite désormais partout. Les exemples fleurissent de par le monde. Exemple avec ce projet à l’architecture ambitieuse, La Cidade Matarazzo, à l’architecture résolument futuriste, implanté à Sao Paulo, au Brésil. Mélange d’espaces de consommations, de marché de producteurs et de lieux dédiés à la culture, il ouvre la voie pour inspirer les Cités de demain. Faisant voler les frontières entre intérieur, il porte surtout en lui les germes des Lieux qui iront plus loin.
- Des Lieux dont la vision et la vocation seront de proposer des espaces pour créer, innover, échanger, partager, se réinventer, se ressourcer. Dont la vocation première dépassera les enjeux commerciaux et dont l’ambition sera de se reconnecter ensemble, en créant des expériences porteuses de sens. Ceux portés par l’énergie du Féminin.
Car comme l’écrivait André Malraux, « le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas ».